MODERNISATION DES INSTALLATIONS DE SÉCURITÉ DU NStCM

Dans le langage ferroviaire, les installations de sécurité désignent l'ensemble des équipements qui permettent à un train d'effectuer sa course en sûreté, ce type de véhicule ne pouvant pas changer d'itinéraire ni s'arrêter brusquement.

Les signaux lumineux, les barrières des passages à niveau ou les aiguillages constituent la partie visible des installations de sécurité.

La gestion de l'ensemble de ces équipements se fait au moyen d'un dispositif appelé enclenchement. Cette sorte de « cerveau » du rail assure la synchronisation des installations de sécurité et permet d'éviter des collisions.

Par exemple, dans le cas d'un passage à niveau, l'allumage du feu vert qui autorise le train à partir est conditionné au fait que les barrières qui barrent la route aux voitures soient bien descendues. L'enclenchement permet d' « interdire » au train de démarrer si toutes les conditions pour qu'il circule sans encombre ne sont pas remplies.

Le 21 avril, le NStCM basculera du système actuel (dit « KUMA », installé entre 1985 et 1991) vers un nouveau système, dénommé ILTIS et fabriqué par Siemens. Cette modernisation permettra à terme une gestion centralisée de la ligne.

À l’heure actuelle, le Centre de Gestion du Trafic (CGT) de St‑Cergue monitore l’ensemble de la ligne et ses installations de sécurité, mais ne peut commander à distance que les gares de Nyon et des Plantaz. Les autres gares fonctionnent de manière automatique, ou au moyen de commandes dans la gare elle-même, que le mécanicien de locomotive peut actionner.

Le système ILTIS est quant à lui un enclenchement entièrement numérique : il gère à la fois la validation des itinéraires et la transmission des instructions aux équipements sur le terrain. La fiabilité du réseau se trouve ainsi accrue, diminuant le risque de dérangement des installations et de perturbation du trafic ferroviaire. Les autres gares de la ligne seront ainsi équipées du système ILTIS au fur et à mesure des travaux de rénovation prévus.

Cette modernisation des installations de sécurité s’accompagne d’un changement de la signalisation en place au bord des voies, essentielle pour que les mécaniciens de locomotive puissent circuler. La journée du 21 avril sera ainsi consacrée à leur formation sur le terrain en conduite accompagnée, achevant une formation théorique et des exercices sur simulateur.

Cette phase finale d’entrainement est la raison pour laquelle, malgré la substitution par bus, des trains circuleront toute la journée entre Les Plantaz et Trélex, sans transporter de voyageurs. 

Retouvez sur cette page les horaires des bus de substitution